Politique

23-Mai-2014 Par

TTIP: Nous sommes tous des populistes

Les partisans du TTIP/TAFTA ont du soucis à se faire: ils sont entourés de "populistes" qui s'y opposent.

TTIP: Nous sommes tous des populistes

 

 

Il y a comme un arrière-goût de 2005. Vous vous en souvenez certainement : cette année-là, il fallait ratifier ce fameux traité constitutionnel européen. Dans certains pays de l’Union européenne, dont le Luxembourg, la décision a été soumise à un référendum. On s’en souvient bien : la France et les Pays-Bas le rejetèrent. Au Luxembourg, le « oui » l’emporta certes, mais avec seulement 56 % des voix. « Seulement » car quelques mois auparavant, le gouvernement était persuadé qu’il allait passer comme une lettre à la poste. Et comme le « non » ne faisait que progresser dans les sondages, le Service information presse du gouvernement se vit même contraint de changer sa stratégie de communication – ce qui est étrange étant donné que la campagne gouvernementale se voulait neutre. Mais c’est encore une autre histoire…

TTIP – Constitution européenne, même(s) combats

Ce dont on se souvient, c’est la fracture énorme entre le « bas » et le « haut » : le « haut » plaidant pour le « oui », promettant monts et merveilles en cas d’adoption et enfer et damnation en cas de rejet. Tous les moyens leur étaient bons : tantôt les partisans étaient de sombres « populistes », les suivre faisant le jeu des « extrémismes », tantôt les électeurs n’étaient pas assez bien informés – donc idiots – et un « non » ne serait qu’un vaste malentendu, un problème de « communication ». Ou de « pédagogie » (littéralement « direction des enfants »). Pédagogie : ce mot est adoré par les partisans du « haut », qui révèlent ainsi leur attitude méprisante envers un peuple prié de se rendre sagement aux urnes à intervalles réguliers afin de mandater les « politiciens raisonnables » pétris de sagesse et d’omniscience (contrairement au peuple/enfant).

Ces demi-dieux entourés d’enfants

Les plus naïfs croyaient que le rejet de ce traité en 2005 aurait fait infléchir, du moins réfléchir, les dirigeants : plus de démocratie à l’avenir, plus de transparence, plus de participation. C’est mal connaître les demi-dieux qui nous gouvernent. Demi-dieux car eux-mêmes ne sont que les instruments des vrais dieux du capital et de la finance. Ces derniers, contrairement à Hercule ou Persée, sont moins visibles et ne se mêlent que rarement aux mortels.

Avec le TTIP, nos demi-dieux font face à un nouveau défi que les seigneurs juchés sur leur Olympe du capital leur ont concocté : défendez ce traité !
Et ils le font comme si 2005 n’avait jamais existé. Le même arsenal argumentaire est sorti :

Primo : « faites-nous confiance ». Il ne faudrait rien dramatiser, ce traité contient certes des zones d’ombres, des choses dont il faut se méfier, mais il contient également du positif. « Nous », vos dirigeants, nous engageons à ce que le positif prévale.
Secundo : « c’est très compliqué ». C’est bien que le peuple s’y intéresse disent-ils (comme s’ils avaient bougé le plus petit doigt pour qu’il s’y intéresse vraiment), mais attention, laissons faire les pros.
Tertio : « être contre, c’est du populisme ». C’est l’argument-massue (qui fonctionne d’ailleurs de moins en moins). Etre contre ce traité est forcément extrémiste, la preuve, ceux qui le défendent sont de sages et responsables « centristes » de gauche et de droite.

« Au secours! Les populistes sont partout! »

Le problème avec les soi-disant populistes, c’est qu’ils deviennent nombreux. Au Luxembourg, alors que l’on aurait pu attendre de nos sages dirigeants qu’ils informent à temps le peuple de ce traité, ce sont de modestes partis comme déi Lénk qui l’ont popularisé (même Goosch !) et, pour être honnête, certains membres des Verts, dont leur eurodéputé Claude Turmes. Ensuite, c’est une vaste coalition comptant les plus grandes organisations du pays qui a demandé l’arrêt pur et simple des négociations : OGBL, LCGB, FNCTTFEL, Syprolux, Aleba, Bio-Lëtzebuerg, Caritas, Greenpeace, Mouvement écologique, Jeunes agriculteurs et jeunes viticulteurs, l’Union des consommateurs, Cercle de coopération des ONG. Sans oublier le comité Stop Tafta (dont l’ancien député vert Jean Huss s’est fait le porte-parole).

Autisme politique

Nous le voyons : cette coalition est loin d’être formée par une armée de bolcheviks. Cela pourrait en faire réfléchir certains. Mais non : hier encore, le secrétaire général du LSAP, Yves Cruchten, estimait, sur facebook, que les opposants à ce traité ne feraient que dans le « populisme et sèmeraient la panique ». Le problème pour le secrétaire général, c’est que ces « populistes » se trouvent dans son propre parti. Ce que d’ailleurs l’échevin eschois Dan Codello lui a fait remarquer amèrement (une semaine auparavant, le conseil communal eschois avait adopté une motion demandant l’arrêt des négociations, que Codello avait voté, tout comme l’autre échevin Henri Hinterscheid et la bourgmestre Vera Spautz).

Mais, en vérité, n’est-il pas démagogique de taxer tout le monde de populiste ? N’est-il pas démagogique, comme le font certains, de confondre (consciemment ?) le principe du commerce à celui du libre-échange (être contre ce traité reviendrait à rejeter en bloc le principe du commerce, dixit Robert Goebbels) ?

Et la direction du LSAP (qu’il faut distinguer de sa base), ses candidats au parlement européen et sa fraction parlementaire ne devraient-ils pas se demander qui est sur la mauvaise voie ? Car les tenants du TTIP ne sont pas ce que l’on fait de plus progressiste : le CSV, le DP, l’ADR. Sans parler de la commission Barroso, du gouvernement à Washington et… des multinationales ?
La direction du LSAP est à plaindre. Elle est en effet entourée de populistes : le populiste Jean-Claude Reding, la populiste Blanche Weber, le populiste Armand Drews, le populiste Claude Turmes, le populiste André Hoffmann, la populiste Marie-Josée Jacobs, les populistes au sein du LSAP… La liste des populistes est longue. En fait, il vaudrait mieux pour les dirigeants socialistes d’élire un nouveau peuple. Car on ne peut décemment plus gouverner un peuple de populistes.

Politique

15-Mai-2014 Par

Waffenhandel unterbinden … und Rüstungsindustrie unterstützen?

Am 13. Mai ratifizierte die Chamber die Konvention über die Kontrolle des Handels mit konventionellen Waffen. Gleichzeitig lehnte dieselbe einen Antrag von déi Lénk ab, den größten chinesischen Produzenten von Massenvernichtungswaffen, Casic, nicht nach Luxemburg zu locken!

Waffenhandel unterbinden … und Rüstungsindustrie unterstützen?

„Entweder wir schaffen die Rüstung ab, oder die Rüstung schafft uns ab“ – zitierte ich den evangelischen Theologen und Sozialisten Helmut Gollwitzer am Dienstag, den 13. Mai 2014 anlässlich der parlamentarischen Debatten zur Ratifizierung der Konvention über die Kontrolle des Handels mit konventionellen Waffen. Es ist nicht mit Worten zu fassen, was mit Waffen, Krieg und Rüstung an Leid und Unrecht in dieser Welt getan wird. Umso wichtiger ist es zu handeln, so wie Millionen von Leuten und Friedensaktivisten dies seit einem Jahrhundert tun! „Frieden, Brot und Freiheit“ waren die Basis für die Gründung der freien Gewerkschaften zu Anfang des vergangenen Jahrhunderts; diese Forderung ist heute aktueller denn je.

 

Im 20. Jahrhundert wurden 100 bis 150 Millionen Menschen durch Waffen und Krieg umgebracht. 2013 war das Jahr, in dem es weltweit die meisten Kriege gab, rund 34 – nicht Kriege von Ländern gegen andere Länder – aber Kriege, die Menschen töteten und die stattfanden um Waffen zu verkaufen, zu benutzen und neue zu produzieren. „Ich bin nicht sicher, mit welchen Waffen der dritte Weltkrieg ausgetragen wird, aber im vierten Weltkrieg werden sie mit Stöcken und Steinen kämpfen.“ – so Albert Einstein.

 

Unter dem Druck der Friedensbewegung

 

Die ersten Versuche einer Konvention über den Handel mit Waffen auszuhandeln ist während der Jahren 2006 bis 2009 am Widerstand der USA, der Waffen- und Rüstungsindustrie gescheitert. Erst 2013 konnte, unter dem Druck der Friedensbewegung, insbesondere von Amnesty International und Oxfam, eine Konvention über die Kontrolle des Waffenhandels ausgehandelt und unterzeichnet werden. Am 2. April 2013 wurde das Abkommen von der UNO-Generalversammlung mit 154 zu 3 Stimmen bei 23 Enthaltungen verabschiedet und wird nach Ratifizierung durch 50 UN-Mitgliedsstaaten in Kraft treten. 118 Regierungen haben es bereits unterzeichnet, davon 31 auch ratifiziert (Stand: Mai 2014), darunter seit Dienstag auch Luxemburg.

 

Diese Konvention sieht zwar nicht die Abschaffung der Kriegs- und Waffenindustrie vor, die internationale Kontrolle des Handels konventioneller Waffen ist aber ein kleiner, längst fälliger Schritt auf einem langen Weg. Dabei zeigt sich, dass der Druck der internationalen Gemeinschaft sich auszahlt und dass internationales Engagement und Einsatz etwas bewegen können. Natürlich unterstützen wir diese Konvention.

 

Rüstungskonzerne nach Luxemburg!

 

Wir sind aber auch der Meinung, dass man nicht bei diesem Abkommen, das noch zahlreiche Schlupflöcher enthält, stehen bleiben kann. Jetzt schon gibt es in vielen Ländern, auch in Luxemburg, Gesetze, die weiter gehen, als das die vorliegende Konvention. Ob sich immer an diese Gesetze und Abkommen gehalten wird, ist fragwürdig. So hatte déi Lénk vor einigen Jahren durch ihren damaligen Abgeordneten André Hoffmann darauf hingewiesen, dass die hiesigen Rentenfonds – der Fonds de Compensation – in Firmen investieren, die Streubomben herstellen. Diese Praxis, die durch die „Oslo-Konvention“ ausdrücklich verboten ist, führte zu einer allgemeinen Entrüstung in Luxemburg und wurde daraufhin geändert. Unsere Entrüstung war ebenso groß, als wir im Januar 2014 lasen, dass die neue luxemburgische Regierung vorhat, aus steuerlichen Gründen, die europäische Zentrale der chinesischen CASIC, einem der größten Rüstungsunternehmen der Welt, in Luxemburg anzusiedeln.

 

CASIC ist uns aus zwei Gründen bekannt: erstens, weil eine ihrer Tochterfirmen, die IEE, die in Echternach elektronische Sensoren herstellt, übernommen hat, und zweitens, weil es sich bei CASIC, der „China Aerospace Science and Industry Corporation“, um einen chinesischen Zusammenschluss von Rüstungskonzernen handelt. CASIC ist einer der weltweit größten Waffenproduzenten und Hersteller von Massenvernichtungswaffen und produziert ebenso unbemannte Kriegsdohnen, wie Cruise missiles und Bodenraketen.

 

Nicht sicher?

 

Man kann nicht vorgeben, sich dem Handel mit Waffen, der Waffen- und Rüstungsindustrie entgegen stellen zu wollen, und gleichzeitig einen solchen Konzern nach Luxemburg holen. Deswegen brachten déi Lénk am Dienstag, bei der Ratifizierung der Konvention zur Kontrolle des Waffenhandels, einen Antrag in der Abgeordnetenkammer ein, der verlangt, dass die luxemburgische Regierung keine weiteren Schritte mehr unternehmen soll, um die europäische Zentrale von CASIC in Luxemburg anzusiedeln. Damit ist keineswegs gemeint, dass man die IEE in Echternach schließen soll;  diese ist nicht in der Waffenproduktion aktiv. Die Bestrebungen jedoch, die europäische Zentrale des chinesischen Rüstungskonzerns CASIC – mit Steuervorteilen – nach Luxemburg zu locken, sind definitiv das falsche Signal im Kampf gegen Aufrüstung und Kriegsindustrie. Wir sollten vielmehr klarstellen, dass wir solche Rüstungsunternehmen nicht in Luxemburg ansiedeln wollen; dies ist Sinn und Zweck unseres Antrages.

 

Sichtlich geniert hielt Außenminister Jean Asselborn dem entgegen, dass er nicht sicher sei, ob es sich bei dem chinesischen Unternehmen CASIC tatsächlich um einen Rüstungskonzern handele; er kenne die Firma lediglich als im Bereich der Raum- und Luftfahrt angesiedelt und stufe sie deswegen nicht als Rüstungskonzern ein. Marc Angel, als außenpolitischer Sprecher der LSAP, schließt sich den Worten Asselborns an, indem er zu bedenken gibt, dass nicht jede Firma der Luftfahrt automatisch ein Waffenkonzern sein muss…

 

Welch Heuchelei!

 

Ich wies nach diesen Einwänden darauf hin, dass die Internetseite der Firma keinen Zweifel daran lässt, dass es sich um einen Rüstungskonzern handelt. Auf deren Homepage wird mit Cruise missiles und andere Waffensystemen geworben. Ich schlug vor, dass der Antrag, im Falle von Zweifeln, an die zuständige Kommission weitergegeben wird, wo die Fakten überprüft werden können, und anschließend auf den Antrag zurückkommen.

 

An einer derartigen Überprüfung der Fakten zeigte die Parlamentsmehrheit jedoch kein Interesse und stimmte den Antrag mit 2 Für- und 58 Gegenstimmen unter dem Motto „Geld stinkt nicht“ unter den Tisch! 

 

Solch eine Heuchelei; shame on you!

 

Politique

28-Avr-2014 Par

Kriegserklärung an den Sozialstaat

Bildungsminister Claude Meisch ist noch keine 6 Monaten im Amt, und schon trieb er rund 17.000 Schüler auf den Straßen. Eine neue Zeit bricht auf: die des Widerstands der jungen Generation gegen den liberalen Sparwahn.

Kriegserklärung an den Sozialstaat

 

 

Am 25. April haben sich rund 17.000 Schüler und Studenten, zusammen mit sich solidarisierenden Lohnabhängigen, Eltern, Rentnern, zusammengefunden, um gegen die geplanten Kürzungen der Studienbeihilfen zu streiken. Zum ersten Mal seit Jahren waren Luxemburgs Straßen gefüllt mit jungen Menschen, die sich gegen ihnen zugefügte Ungerechtigkeiten zur Wehr setzen wollen.

Initiiert wurde der Streik von der UNEL, der luxemburgischen Studentengewerkschaft, die schon den Streik gegen das Gesetzesprojekt 5611 auf die Beine gestellt hatte, zusammen mit dem Theater- und Filmkollektiv Richtung 22. Den Aufruf zum Streik unterstützten auch diverse andere Jugendorganisationen, wie die Jonk Lénk, die Jeunesse Communiste, die Luxembourg University Students’ Organization und andere. Solidarisch erklärten sich aber auch die Gewerkschaften und eine einzige in der Abgeordnetenkammer vertretene Partei – déi Lénk. Gegen dieses breit aufgestellte Bündnis stellten sich die Regierungsparteien und zwei ihrer Jugendorganisationen.

Ein breites Bündnis

In trauter Zweisamkeit lehnten die Jeunesse Démocrate et Libérale und jonk Gréng den Streik ab und forderten, stattdessen den Dialog mit Bildungsminister Meisch zu suchen. Bei den Jungliberalen mag dies nicht verwundern, da sich diese offen dazu bekennen, wirtschaftsliberale Prinzipien zu vertreten und den Sozialabbau offensiv fordern. Dass die jonk Gréng, die immerhin doch die Kritik des Streikkomitees an den geplanten Kürzungen der Studienbeihilfen teilen, aber dazu aufrufen, am Streik nicht teilzunehmen und stattdessen den Dialog zu suchen, verwundert doch angesichts ihrer Beteiligung am Schülerstreik von 2006 sehr.

Obwohl Meisch es ablehnt, von der Grundausrichtung des Gesetzestextes abzuweichen, schwärmen die jonk Gréng von der „Dialogbereitschaft“ des Ministers. Damit sind sie also in ihrer Vorgehensweise – wenn man es gut meint – naiver oder – wenn man ihnen böse Absichten unterstellen möchte – opportunistischer als die Jusos, die den Streik unterstützten.

Die jonk Gréng: naiv oder opportunistisch?

Tatsächlich ist der Dialog gescheitert. Deswegen wurde gestreikt. Die Regierung will nicht von ihrem Vorhaben abweichen, 40% bei den Studienbeihilfen einsparen zu wollen – und die vom Streikkomitee getragenen Forderungen sind mit solch drastischen Sparmaßnahmen nicht mehr durchführbar.

Meischs Reform aber sehr wohl; diese sieht vor, den Studenten eine Basiszuwendung von 2000 Euro im Jahr zu gewähren – dazu kommt ein sozial gestaffelter Anteil von 2500 im Jahr und eine Mobilitätszuwendung von 2000, die jedem zusteht, der im Ausland studiert.

(Auf das Bild klicken – Quelle: streik.lu)

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Die Streikenden aber fordern, die Basiszuwendung auf 4000 zu erhöhen, die Mobilitätszuwendung daran zu knüpfen, dass man Miete zahlen muss und beim sozialen Anteil der Studienbeihilfen auch die Anzahl der Kinder eines Haushaltes mit zu berücksichtigen. Dass dies mit den liberalen Sparmaßnahmen nicht zu finanzieren ist, sollte klar sein. Solange diese also nicht rückgängig gemacht werden, kann es zu keinem weiteren Dialog kommen, da sich an der Reform nicht viel verändern ließe.

Der Konflikt ist noch nicht beigelegt

Die Regierung sollte sich diese Sparmaßnahmen also ganz gut überlegen. Denn wie man an den 17.000 streikenden Schülern und Studenten sehen kann, sind diese durchaus dazu bereit, für ihre Studienbeihilfen zu kämpfen. Und wer arroganterweise meint, all die Streikenden hätten „keine Ahnung“, wofür sie streikten, stellt damit nur die eigene Ignoranz unter Beweis.

Auch wenn nicht jeder einzelne der empörten jungen Menschen die geplante Reform im Detail kennt, so zeigte sich doch, dass unter den Streikenden der überwältigende Konsens vorherrschte, dass bei der Bildung und bei den Studienbeihilfen nicht gespart werden darf und der Sozialstaat den Menschen ihr Studium ermöglichen müsse, auch wenn sie nicht das Glück haben, zur großherzoglichen Familie zu gehören.

Viel Kritik erfuhren die Organisatoren des Streiks auch aufgrund ihres Sprachgebrauchs; so sei es „polemisch“, zu behaupten, Meisch habe den Schülern und Studenten den Krieg erklärt. Natürlich ist das nicht ganz richtig: Die ganze Regierung, inklusive der LSAP und déi Gréng, hat nicht nur den Schülern, sondern dem Sozialstaat, und damit Schülern, Studenten, Rentnern, Lohnempfängern und Arbeitssuchenden gleichermaßen, den Krieg erklärt. Und diese lassen sich das nicht länger gefallen.

Politique

25-Avr-2014 Par

Vent nouveau ou avis de tempête?

Cela fait seulement cinq mois que le nouveau gouvernement est installé: en plus d'une grève d'étudiants, les critiques fusent de toutes parts. Sauf de la part de la Commission de Bruxelles et des agences de notations.

Vent nouveau ou avis de tempête?

 

 

C’est assez étonnant. Le gouvernement DP-LSAP-Gréng avait promis de changer la société luxembourgeoise, de la faire bouger. Cinq mois à peine depuis son installation, il y parvient. Mais probablement pas de la manière qu’il avait souhaitée. Aujourd’hui encore, il a réussi à faire bouger les élèves et les étudiants (un article suivra). Contrairement à ce que certains pourraient penser, les élèves ne font pas grève si facilement. Les mobilisations de masse ne sont jamais sans fondement. Le ministre de l’Education nationale a fait de la pédagogie sans le vouloir : une grève lycéenne et estudiantine est plus formatrice que cent heures d’instruction civique.

En vérité, le gouvernement tout entier fait de la pédagogie politique sans le vouloir. Fini le brouillage idéologique à la Juncker qui savait parler aux petits mais entendait les grands. Le gouvernement actuel parle aux grands, n’écoute qu’eux et n’entend rien d’autre. Claude Meisch est sincère lorsqu’il se dit étonné de la virulence avec laquelle les étudiants ont réagi à sa proposition de réforme des aides financières. A l’instar de bon nombre de ses amis de la coalition, il ne comprend pas où le bât blesse.

Ils ne comprennent pas qu’ils ne comprennent pas

L’autisme politique va très loin. Le gouvernement Bettel-Schneider-Braz part du postulat suivant : en temps de crise, les gens « comprennent » la nécessité de faire des économies. S’y rajoute la conviction que les Luxembourgeois, habitués ces dernières décennies à un rythme de vie confortable, seraient conscients qu’il faille le réduire. De plus, ce gouvernement s’en espère les lauriers du courage politique.

Ce que ce gouvernement ne comprend pas, c’est que tout le monde ne pense pas comme lui. Au moins depuis 2008, depuis l’éclatement de la grande crise du capitalisme, il y a une prise de conscience que les difficultés que nous traversons ne sont pas dues à des dépenses publiques ou un pouvoir étatique exagérés. Car le contraire est vrai. LehmanBrothers, Goldmann & Sachs, etc… sont des noms que l’on ne doit même plus expliquer (d’ailleurs, nous n’allons même pas y ajouter d’hyperlien pour le coup, puisque vous savez ce dont il s’agit).

C’est même entré dans la culture populaire : The Wolf of Wallstreet a explosé les box-office. Moins populaire, mais qui fait tout autant de bruit : le livre de l’économiste Thomas Piketty, « Le capital au 21ème siècle », relate méthodiquementque le capitalisme génère les inégalités sociales (pour ceux qui en doutaient encore). La nouvelle est moins spectaculaire que le travail fourni, mais la réputation de « sérieux » de Piketty a le mérite de faire réfléchir jusqu’au centre-gauche.

The wolves of Wallstreet

A moins qu’il ne change fondamentalement de cap, ce gouvernement est voué à l’échec. La première raison est fondamentale : jamais, nulle part, une politique libérale d’austérité n’a relancé la machine économique d’un pays (et certainement pas dans un contexte de récession) et certainement pas au profit des travailleurs. Parfois, les libéraux ont dû recourir à la manière forte, en imposant ces mesures en s’appuyant sur les militaires, comme ce fut le cas en Amérique latine.

Deuxièmement : ce gouvernement, le DP particulièrement, ne peut pas revenir sur ce cap, car il n’y survivrait pas. Le DP, à la différence du LSAP, n’est pas du genre à se renier. Après tout, c’est sa « classe », sa « clientèle », son idéologie, qui domine la politique. C’est le paradoxe des libéraux : cette famille politique a beau être marginale au niveau européen, c’est son idéologie qui imprègne la politique.

Les deux autres grandes familles politiques européennes, sociaux-démocrates et chrétien-démocrates, n’ont fait que s’y adapter. Dans une interview parue dans le woxx d’aujourd’hui, le secrétaire général des JDL (Jeunesse démocratique et libérale) se félicite même, à juste titre, de la disproportion de l’influence de sa famille politique, revendiquant par exemple la paternité de TAFTA.

Il sera donc intéressant de voir jusqu’où les socialistes et les Verts pourront survivre à cette coalition. Surtout les socialistes, qui doivent commencer à se rendre compte que si le CSV leur faisait avaler des couleuvres, le DP leur sert des vipères. La différence entre les deux espèces étant que les vipères, à la différence des couleuvres, sont venimeuses.

Après les couleuvres, les vipères!

Cela ne fait pas cinq ans mais cinq mois que le DP – pardon, le gouvernement – est au pouvoir. Et on ne peut pas lui reprocher d’être inactif. Déjà, presque tous les domaines de la politique sont marqués au fer bleu. Réalisations, projets ou simples ballons d’essais retirés prématurément (ou provisoirement), l’idéologie libérale domine :

C’est naturellement le cas des aides financière pour étudiants, point sur lequel nous n’avons pas besoin de revenir, dont la finalité est la réduction des dépenses. Mais les enseignants non plus ne sont pas épargnés, avec la tentative du ministre d’abolir la « décharge pour ancienneté ».

Le monde universitaire lui aussi est ébranlé : la réduction de l’allocation de l’Etat à l’Université du Luxembourg a même fait sortir le pourtant très libéral recteur Rolf Tarrach de sa réserve, qui ne sait pas comment l’Université pourra se financer correctement, allant jusqu’à se voir obligé de repousser le déménagement à Belval aux calendes grecques.

Pour rester dans l’immatériel, le monde culturel et scientifique en prend pour son grade : l’annulation de l’exposition sur le Luxembourg pendant la Première Guerre mondiale a provoqué l’indignation d’un milieu académique pourtant plutôt sage.

Dans la foulée, la ministre de la Culture annonce également qu’elle met à plat la politique de subvention des associations culturelles. A froid, sans concertation, et en plongeant beaucoup d’associations dans des difficultés de planification.

Redevenons matériels : la hausse de la TVA, qui grèvera en moyenne le budget personnel annuel par de 480 euros, du smicard au milliardaire (très peu de « sélectivité sociale » pour le coup).
Très matérielle est également la réforme des prestations familiales. Après les déclarations de la ministre de tutelle, en tout début de mandat, qui ont laissé entendre là aussi une réduction, on n’en entend plus rien. Le gouvernement a peut-être compris qu’il ne fallait pas trop charger la mule. Mais ce n’est que partie remise.

Ce n’était peut-être qu’un ballon d’essai, il a éclaté, mais, comme on dit, c’est l’intention qui compte : L’introduction des intérêts notionnels a finalement été laissé tomber. Cette mesure n’avait pas bénéficié d’une grande publicité de la part du gouvernement, et pour cause. Il fallut que l’ancien Premier ministre, qui n’est pas un novice en la matière, la dévoilât pour provoquer une levée de boucliers tous azimuts. Pendant ce temps toutefois, le gouvernement se tait sur la pratique très problématique du « Ruling », c’est-à-dire des petits arrangements entre le fisc luxembourgeois et des investisseurs potentiels. Oui, c’est une pratique très sélective, à défaut d’être sociale.

Et puis il y a le chômage. Le ministre de l’Emploi, Nicolas Schmit, a annoncé une réforme des critères d’octroi du chômage. En clair, les chômeurs seront soumis à un nouveau régime, plus restrictif, plus serré. Ça sent très fort le « Hartz IV », la réforme-phare de Gerhard Schröder, dont le succès n’est vanté que par les milieux patronaux, mais qui a coûté au chancelier social-démocrate son poste.

Mais Bruxelles est contente!

Que faudra-t-il encore ajouter (ou retrancher) à cette liste ? L’ancien président du LSAP Alex Bodry, qui, sentant vite que cette politique peut tourner au vinaigre, avait rappelé la revendication socialiste de l’introduction d’un « impôt pour les riches » (« Räichesteier ») – en fait une légère augmentation du taux maximal d’imposition. Elle n’a pas été entendue par Xavier Bettel, qui considère toute imposition sur les revenus plus importants comme du « poison ». Bodry est l’un des rares dirigeants socialistes à connaître la raison d’être de son parti. Mais ce qui n’est pas le cas de son successeur.

Il serait faux de penser que personne ne comprend la politique du gouvernement. Les agences de notation la comprennent très bien. Le Luxembourg gardera son « triple A ». Cette bonne note n’est pas décernée aux Etats qui « gèrent bien », mais à ceux qui satisfont aux exigences des marchés financiers et spéculateurs en tous genres. Après tout, ces agences leur appartiennent. Et ce sont eux également qui dictent leur politique à la Commission de Bruxelles, des trucs du genre « Pacte de stabilité ». Alors, à chaque fois, comme ce fut le cas cette semaine lors des débats budgétaires, que l’ultralibéral ministre des Finances Pierre Gramegna se félicite de recevoir un sucre à croquer de Moody’s ou une caresse de Bruxelles, il faut se méfier.

Politique

28-Fév-2014 Par

TTIP: On va vous sucer jusqu’à la moëlle

L'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union Européenne est un danger pour les citoyens des deux rives. Tandis que la Commission européenne fourbit ses armes de communication, il faut pas lâcher prise et rejeter ce traité en bloc.

TTIP: On va vous sucer jusqu’à la moëlle

 

 

Vous vous souvenez de l’AMI, ce malnommé Accord multilatéral sur l’investissement? Cet accord fut négocié entre 1995 et 1997, cette époque où le néolibéralisme avait mis la vitesse supérieure, entre les Etats-membres de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques).

A l’origine, les gouvernements pensaient pouvoir le faire passer en douce. Qui se soucie des tractations autour d’un obscur traité commercial? Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les gouvernements ne voulaient quasiment rien dévoiler.

A cette époque, l’AMI prévoyait un certain nombre d’horreurs qu’il aurait été très difficile à « communiquer » aux citoyens: les entreprises auraient pu assigner en justice des gouvernements pour entrave à leurs activités, voire même s’ils voulaient prendre des mesures de protection de leurs marchés. Des lois ou réglementations concernant l’emploi, l’aide au développement ou encore (pour ne citer qu’elles) la protection de l’environnement auraient pu être mises en cause.

L’éternel retour des vampires

Si, comme écrit plus haut, cette époque correspondait à l’intensification de l’offensive néolibérale (alors que 13 des gouvernements des alors 15 Etats-membres de l’UE étaient dirigés ou comportaient des partis socialistes! – « vote utile » quand tu nous tiens…), elle correspondait également au réveil citoyen et à l’essor du mouvement « altermondialiste ».

Et heureusement, car c’est grâce à ce dernier que l’AMI échoua. Bon nombre d’associations, dont notamment Attac, ont fait tant de bruit autour de cet accord que les gouvernements, afin de ne pas perdre la face, se retrouvaient au pied du mur et n’avaient plus d’autre choix que de le laisser tomber.

C’était la « méthode Dracula », comme l’avait défini l’écrivaine et présidente d’honneur d’Attac, Susan George: à l’image du fameux vampire transylvanien, un traité comme l’AMI « meurt à être exposé en plein jour ». 16 ans après l’évaporation de l’AMI, un nouveau démon vampirique menace les citoyens des deux rives du Nord-Atlantique: l’Accord de libre-échange entre l’UE et les USA, dénommé TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership).

Après l’AMI, le TTIP

Mais désormais nous sommes en 2014 et non plus en 1995. Certes, nos gouvernements, qu’ils soient socialistes ou pas, cela ne change plus grand chose, sont toujours autant favorables à la libre circulation des capitaux et tentent encore et toujours de détruire toute mesure de protection des travailleurs et des consommateurs.

Mais les citoyens sont beaucoup moins dupes: le libéralisme économique, l’absence de toute forme de protection douanière et la flexibilisation du travail, tout ça n’est plus accepté, pour la simple et bonne raison que tout le monde peut constater quotidiennement la baisse de la qualité de vie. Et le TTIP, franchement, de plus en plus de gens, aux USA ou dans l’UE, en ont entendu parler.

Et comme nous sommes en 2014, la Commission européenne, qui est en charge des négociations, sentant bien que ce joli projet risque de capoter si elle ne s’y prend pas plus habilement, a appris du passé. Elle a donc décidé de préparer un plan de communication à propos du TTIP afin de « désamorcer » la fronde populaire. Un plan de communication que l’organisation Corporate Europe Observatory a « leaké » (et que vous pouvez retrouver ici).

Il faut savoir que ce document date déjà un peu: du mois de novembre, le 22 pour être précis, date à laquelle une réunion informelle entre des représentants des Etats-membres de l’Union s’est tenue à Bruxelles.

Et il est intéressant de noter qu’à ce moment déjà, la Commission constate que jamais encore des négociations ont à tel point été commentées par l’opinion publique. Il faut donc réagir, car, comme le précise le texte, « une communication politique convaincante sera déterminante pour le succès du traité de libre-échange ».

La communication est une arme de guerre

Les auteurs du texte retiennent cinq point qu’ils ne doivent pas perdre de vue:

– les « peurs » par rapport aux « possibles conséquences » sur le modèle social européen. Pour cela, il faut une « communication proactive, précoce et large (…) qui revient sur la ‘success story’ (!) de l’Europe dans les négociations internationales »;
– les élections du Parlement européen vont constituer un « facteur important »: les différentes familles politiques se positionneront par rapport au TTIP. L’Union devra alors parler « d’une seule voix »;
– la « dimension stratégique » du TTIP, qui est bien plus qu’un simple accord de libre-échange. « Nous devons représenter de manière convaincante le potentiel stratégique du TTIP » qui permettre tant aux USA qu’à l’UE d’imposer des modes de régulation au reste du monde;
– « établir que l’accord est conclu entre deux puissances égales »;
– « les groupes d’intérêts »: vu la dimension du traité, les négociateurs auront besoin de « l’input » d’un grand nombre de « stakeholder » – mais il faudra parallèlement veiller à garder un certain degré de confidentialité.

Peut-être à l’image de la mobilisation contre l’AMI, mieux encore, la mobilisation contre le Traité constitutionnel européen en 2005 (ou même contre Acta l’année passée), une certaine mobilisation contre le TTIP commence à balbutier, y compris au Luxembourg.

Une bonne stratégie vaut mille tactiques foireuses

Ne soyons pas dupes, les dirigeants nationaux et européens en ont conscience. Ils vont donc privilégier l’attaque à la défense, mais surtout, tenter de diviser les opposants au TTIP en deux blocs: ceux qui le rejettent en bloc et d’autres qui se laisseront convaincre qu’il serait « tactiquement » plus utile de faire pression sur les négociateurs afin d’avoir, face aux Américains, les meilleurs cartes en main.

Le positionnement de l’eurodéputé vert Claude Turmes en est un exemple: lors d’une conférence de presse le 3 février en compagnie des cinq autres eurodéputés grand-ducaux, Turmes s’est dit globalement en faveur d’un tel accord, à condition que certains points soient discutés plus fermement et que, par exemple, le secteur agricole ne fasse pas l’objet des négociations.

Un jour plus tard, son collègue de groupe au Parlement européen et co-tête de liste aux élections européennes, José Bové, avait tenu un meeting à Luxembourg lors duquel ses propos étaient bien plus réticents quant au principe même du traité.

L’offensive après le moratoire

Pour l’instant, la Commission a suspendu les négociations: un moratoire en attendant que passent les élections européennes. Mais ce n’est qu’un moratoire destiné à ne pas trop « effrayer » les électeurs.

Mais la note risque de s’avérer bien salée pour les tenants d’une « meilleure négociation »: finalement, cette position ne fera au mieux qu’atténuer la casse en attendant la prochaine offensive.
L’histoire récente a démontré qu’à trop vouloir jouer au fin tacticien on est un piètre stratège qui ne gagne aucune guerre, perdant bataille après bataille avec pour seule consolation une réduction du nombre des victimes dans son propre camp.

Restera encore un autre point à soulever: « notre » opposition aux « Américains ». Une argumentation qui sillonne comme un serpent de mer sur le dossier TTIP en particulier et sur la question de la « construction de l’Europe » en général.

Européens et Américains solidaires contre le TTIP

Et cette logique s’immisce jusque dans les rangs du centre-gauche et des écologistes, qui sont pourtant les premiers à sermonner les « eurosceptiques » de gauche, n’hésitant pas à sortir l’argument-massue du chauvinisme, voire du nationalisme, voire, comme le prétend l’inénarrable Robert Goebbels, que ceux qui sont opposés à ce traité « sont contre le commerce ».

Par contre, ils semblent de pas éprouver de difficultés à engager l’UE dans une guerre commerciale avec les USA, confondant les intérêts des multinationales tant européennes qu’états-uniennes avec les intérêts des citoyens des deux rives qui sont les mêmes. L’argument de la compétition entre Européens et Américains est ainsi des plus fallacieux: aux Etats-Unis aussi, les organisations progressistes et de gauche ainsi que les syndicats se prononcent contre ce traité (ils savent ce que leur a coûté Nafta).

Le chauvinisme, le nationalisme, c’est oublier qu’au sein d’autres nations, de simples citoyens combattent les mêmes maux que nous. Et ce n’est que dans la lutte commune que nous forgerons un véritable internationalisme de solidarité entre les peuples.

Politique

13-Fév-2014 Par

Les maîtres et les capitulards

Retour sur un triste épisode de la vie parlementaire luxembourgeoise. Et sa signification.

Les maîtres et les capitulards

 

 

C’est passé inaperçu. La semaine dernière, la Chambre des députés s’est réunie. Cela aura été la seule séance du mois de février. Non, il n’y en a pas bien plus, ce qui en dit long sur l’état de notre démocratie. Un point toutefois avait dominé l’ordre du jour: la future composition de la commission chargée de contrôler les services de renseignement. Une première douche froide pour celles et ceux qui étaient tombé dans le panneaux du « renouveau » du gouvernement Bettel-Schneider.

Mais un autre point, tout aussi important si ce n’est plus, n’a pas eu les faveurs des gros titres: les députés devaient se prononcer en faveur d’un prêt de 2, 06 milliards d’euros au Fonds monétaire international, le fameux FMI. Pour quoi faire? Mais pour renflouer un fonds qui servira à « aider » les pays frappés par la crise, comme la Grèce, l’Espagne ou le Portugal.

Le système n’est pas compliqué: ensemble avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne, le FMI forme la « Troïka ». Ce trio infernal est particulièrement connu en Grèce et au Portugal: c’est lui qui décide selon quelles conditions les « aides » seront accordées à ces pays. C’est un troc entre David et Goliath. En somme, la Troïka dit: « vous recevez vos milliards à condition d’abaisser les salaires minimum, de réduire par deux les retraites ou de privatiser vos compagnies et services publics ». Coupes-toi un bras et t’auras ton pansement.

Soutien au trio infernal

Mais où vont ensuite tous ces milliards d’aide? Au peuple? Certainement pas! Non, ils servent à rembourser la dette auprès des banques privées – à des taux d’intérêt énormes évidemment. Résultat: après avoir appauvri la population et vendu ce qui appartient au peuple, l’argent va à ceux qui sont responsables de la catastrophe sociale. Niveau braquage, Bonnie et Clyde était de doux amateurs.

C’est scandaleux, n’est-ce-pas? C’est même plus, c’est criminel. On en connaît les conséquences: qu’il s’agisse de la Grèce ou du Portugal par exemple, la situation n’a fait que se détériorer depuis que la Troïka s’en mêle. C’est très concret: les hôpitaux n’ont même plus les moyens de soigner les enfants mal-nourris qui y entrent!

Tout cela n’est pas bien difficile à comprendre. L’homme et la femme de la rue d’Athènes ou de Lisbonne le savent parfaitement. Mais il y en a qui ne le comprennent pas. Ou qui ferment les yeux. Et c’est d’autant plus grave qu’ils sont des élu-e-s du peuple.

view video on chd.lu 

Sur les 60 députés que compte notre parlement, seuls 2 se sont prononcés contre ce système (Serge Urbany et Justin Turpel de déi Lénk). Les trois députés de l’ADR ont certes voté contre également, mais pour des raisons diamétralement opposés: ils appuient le principe, mais trouvent que le montant est trop élevé.

Cette séance était d’une tristesse mais aussi une insulte à l’intelligence: l’on y voit le député socialiste Franz Fayot donner son accord, se permettant même, depuis un monde parallèle dans lequel se sont réfugiés tous les dirigeants du Vieux continent, de juger que la crise de la zone euro commencerait à se dissiper. Faudra faire passer le message à Nikos de Thessalonique ou João de Porto, parce que eux, ils ont plutôt l’impression du contraire. Mais peut-être ne disposent-ils pas de la distance nécessaire pour bien juger.

La blague du jour: l’Eurozone va mieux

Finalement, l’ex, Jean-Claude Juncker, a piqué sa petite crise en détaillant son fabuleux bilan à la tête de l’Eurogroupe qu’il partage avec la Troïka (qu’il ait baptisé son chien d’un prénom grec, Platon, en dit long). Personne n’avait pensé à le faire (sauf le député CSV Gilles Roth qui « a fait le job »). Bref, tout le monde était d’accord pour dire qu’il faut continuer dans cette direction et que bientôt, si, si, la crise sera surmontée. Une fois que les banques se seront bien goinfrées, elles finiront bien par vomir quelques grumeaux.

Nous sommes dans une situation très grave. Non, la crise ne va pas se dégonfler. Elle va s’amplifier. C’est triste, mais c’est ainsi. Nos gouvernements et les élus des partis de l’establishment politique ont capitulé devant les puissances de l’argent. Les uns le font par conviction, mais beaucoup d’autres par ignorance.


Aurélien Bernier : la désobéissance européenne 1/3 par Marianne2fr

Ce qui est en train de se passer dans les pays du Sud est une répétition générale pour le reste de l’Europe. L’endettement des Etats auprès des banques privées est un moyen de les asservir. En utilisant des institutions illégitimes et antidémocrates comme les trois qui forment la Troïka, les marchés financiers dérobent toute souveraineté populaire aux nations. Dans quel but? Afin de faire régner un nouvel ordre politique et économique: l’installation d’une démocratie de façade qui devrait empêcher toute avancée sociale. La dictature n’a pas besoin de bottes et d’uniformes militaires. Elle peut se contenter d’hommes en costume et de femmes en tailleur occupant des postes dans les institutions élues mais dépouillés de toute possibilité d’action.

La partie de tennis entre les Etats-membres et l’Union européenne est le truc du siècle! On délocalise une entreprise? « C’est l’Union européenne », diront les gouvernements nationaux. Et l’UE quant à elle peut relancer la patate chaude au … Conseil des ministres, constitué des représentants de ces gouvernements nationaux! Qui décide de quoi, où et comment? Les pistes sont bien brouillées. Et les peuples écrabouillés.

Ping pong européen

Trop souvent, la démocratie est confondue avec la liberté d’expression. Mais disposer du droit de clamer son opinion sans crainte d’être poursuivi n’est qu’une condition pour vivre en régime démocratique, pas un aboutissement. La démocratie, c’est savoir clairement qui décide de quoi et comment. La démocratie, c’est la simplicité, la transparence et la proximité. Et c’est, finalement et surtout, la prise en mains directe de nos intérêts. C’est l’exact contraire du monde dans lequel vivent les 500 millions de citoyens de l’Union européenne.

Mais tout n’est pas perdu. Il est possible de reconquérir ce que nous avons perdu et même de conquérir davantage de droits sociaux et démocratiques. Mais ce ne sera pas une partie de plaisir. Une des mesures directes sera d’envoyer paître le FMI et de mettre à bas tout ce qui est antidémocratique dans l’UE. Aucune dette illégitime ne devra être remboursée. Les Etats doivent reconquérir le droit de se financer eux-mêmes. Le système bancaire doit être socialisé.

Les institutions démocratiques existantes devront être fondamentalement réformées afin de donner toujours plus de pouvoir, aussi bien politique qu’économique, à la grande masse du peuple. Il faudra donc rompre avec le système actuel et en construire un nouveau. Cela ne se fera pas sans grandes mobilisations. Le changement viendra d' »en bas » et devra être accompagné et dynamisé par « en-haut ».

Oui, il faudra cesser la capitulation et chasser ces maîtres dont personne ne veut en réalité.

There is no alternative.

Politique

07-Fév-2014 Par

Die Familie gegen Familien

Wie die konservative Rechte Familienmodelle im Namen der Familie gegeneinander auszuspielen versucht.

Die Familie gegen Familien

 

 

In Frankreich bildete sich erbitterter Widerstand gegen die gesetzliche Gleichstellung Homosexueller durch die Öffnung der Ehe und des Adoptionsrechts, in Form der Initiative „Manif pour tous“. Hand in Hand marschierten konservative Gaullisten, katholische Integristen, islamische Fundamentalisten und Neonazis für die Fortführung der Diskriminierung gleichgeschlechtlicher Partnerschaften. Normalerweise mögen sich einige dieser Gruppierungen überhaupt nicht – dennoch scheinen sie alle ein einheitliches Familienbild zu vertreten: Mann, Frau und, wenn möglich, mehr als ein Kind. Es geht um Fortpflanzung. Und, ginge es nach ihnen, so sollte dies gesetzlich genau so festgeschrieben sein.

In Luxemburg hält sich dieser „Widerstand“ in Grenzen. Obwohl Luxemburg weitaus weniger säkular ist und von einem laizistischen Staatsmodell nur träumen kann, hält sich hier sogar die Führung der katholischen Kirche (noch?) weitgehend zurück; vor allem im Vergleich zu andern Ländern. Das heißt natürlich nicht, dass es in Luxemburg keine Schwulen- und Lesbenfeindlichkeit gäbe, oder dass niemand mehr die Meinung vertritt, die Frau habe sich dem Manne unterzuordnen und dürfe nicht über ihren eigenen Körper bestimmen – diese Haltung ist nur gesellschaftlich kaum organisiert. Zumindest außerhalb des Parlaments, bzw. des Wahlkampfs.

Doch im Gegensatz zu unseren deutschen Nachbarn sind es in Luxemburg nicht etwa die Christdemokraten, die der Gleichberechtigung homosexueller Partnerschaften im Weg stehen; denn selbst diese sind mittlerweile der Meinung, Ehe und Adoption sollten für gleichgeschlechtliche Paare geöffnet werden – wenn es auch etwas gedauert hat, bis diese Einsicht endgültig kam.

Eine parlamentarisch vertretene Partei aber vertritt weiterhin ganz offen die Ansicht, es dürfe nur ein gültiges Familienmodell geben und versucht auf diese Weise, Ressentiments zu schüren, und damit auch unzufriedene konservative Christdemokraten an sich zu binden: die Alternative Demokratische Reformpartei, kurz ADR. Diese einstmals sozialpopulistische Partei, die sich noch bis vor einigen Jahren jeglicher tiefer gehender gesellschaftlicher Analyse enthielt, hat in den vergangenen Jahren, besonders seit ihrem Zusammengehen mit dem Männerbund AHL (Association des Hommes du Luxembourg), immer mehr eine eindeutig rechtskonservative Haltung angenommen.

Sie engagierte sich auf europäischer Ebene erst in der Allianz für ein Europa der Nationen, in der auch die offen rassistische Dänische Volkspartei und die postfaschistische Alleanza Nazionale vertreten waren, und, als diese sich auflöste, in der Allianz der Europäischen Konservativen und Reformisten. Dort sind nicht nur die isländische Unabhängigkeitspartei und die britischen Konservativen vertreten, sondern auch die klerikalfaschistisch orientierte AKP der Türkei, die derzeit wieder die Grund- und Bürgerrechte der Menschen beschneidet, regelmäßig kritische Journalisten einsperren lässt und besonders die kurdische Minderheit unterdrückt.

Ihre schwulen- und lesbenfeindliche Haltung trifft nicht nur gleichgeschlechtliche Paare.

In der ADR verkörpert diese traditionalistische Haltung niemand besser als Fernand Kartheiser, auch wenn seine Kollegen im Parlament, Gast Gibéryen und besonders auch Roy Reding, der jüngst durch einen nicht einmal besonders originellen homophoben Witz auffiel, diese Ansichten durchaus teilen. Das geht so weit, dass Kartheiser den Erzbischof Jean-Claude Hollerich des Ungehorsams der katholischen Obrigkeit gegenüber bezichtigt – obwohl Hollerich nun wirklich nicht dafür bekannt ist, sich offen gegen den Willen des Vatikans zu stellen. Er hat nur nicht laut genug in den schwulen- und lesbenfeindlichen Tenor Papst Joseph Ratzingers eingestimmt. Er hat sich ungenügend darum bemüht, die katholische Mehrheitsbevölkerung gegen die böse, von katholischen Hardlinern oft beschworene „Homolobby“ aufzuhetzen.

Dies will der ehemalige Offizier natürlich nicht auf sich beruhen lassen. Und so lobt er in seinen Blogbeiträgen alte katholische Traditionen, wie die Missionierung, die lateinische Messe und den universalen Wahrheitsanspruch der einzig wahren Kirche, sowie die Bemühungen der Pius-Brüderschaft um katholische Restauration. Er betont, dass das Leben bei der Befruchtung der Eizelle beginne und Abtreibung deshalb Mord sei. Logische Folge wäre die Forderung nach lebenslänglichem Gefängnis für Frauen, die diese „ungeborenen Bürger“ im Embryonalstadium entfernen lassen, aus welchem Grund auch immer. Mindestens. Und wer Kondome benutzt, kommt dann wohl wegen der Freiheitsberaubung potenziellen Lebens vor Gericht.

„Traditionelle“ vs „minderwertige“ Ehe?

Deshalb definiert er die Ehe auch ganz klar: Es ist eine Zweck-, manchmal auch Liebesgemeinschaft zweier gegengeschlechtlicher Partner, die gefälligst Kinder zusammen zeugen sollen. Dieses überaus eingeschränkte, von Kartheiser als „universal“ bezeichnete Familienbild will er auch politisch für jeden durchgesetzt sehen. Wer davon abweicht, braucht sich gar keine Anerkennung vom Staat oder der Gesellschaft zu erwarten. Dies trifft also nicht nur Homosexuelle. Damit wütet der katholische Integrist auch gegen alleinerziehende Eltern und kinderlose Paare. Wenn er auch nicht offen fordert, kinderlose Ehen per Dekret zu annullieren, so stellt er diese doch als minderwertig dar gegenüber der „traditionellen“ Ehe.

Weiter wird aber auch betont – und diese Argumentation findet sich auch im ADR-Wahlprogramm – ein Kind bräuchte eine Mutter und einen Vater, also eine stereotyp weibliche und eine stereotyp männliche Bezugsperson. Damit macht er also Eltern, die in gleichgeschlechtlichen Partnerschaften sind, schlecht, wie auch alleinerziehende Eltern. Diese nämlich können, laut rechtskonservativer Argumentation, jeweils einen dieser beiden Geschlechterpole nicht vorzeigen. Die Aussage ist aber auch zutiefst frauenfeindlich; damit betont Kartheiser, ebenso wie seine Partei, die grundsätzliche „Andersartigkeit“ der Frauen. Und, auch wenn er es nicht so offen zugeben will, so meint er doch implizit damit, die Mutter habe sich eben gefälligst auf traditionelle „Kernaufgaben“ der Mutter zu beschränken – also Haushalt, Gebärung und Erziehung der Kinder, usw. Weil die Tradition das so verlangt.

Fernand K. alleine gegen die „schwule Weltverschwörung“.

Um seinen Rundumschlag gegen die Beseitigung struktureller Diskriminierung zu rechtfertigen, greift Kartheiser auch gerne mal in die verschwörungstheoretische Trickkiste – denn nichts lenkt besser ab von bestehenden strukturellen Defiziten, als wenn man eine Gruppe von „bösen Menschen“ für alles Schlechte verantwortlich machen kann. In diesem speziellen Fall ist es besonders die (nicht näher benannte) „Homolobby“, die irgendwie mit ihrer „Agenda“ die traditionelle Familie „zerstören“ will. Deren politischer Verbündeter ist in seiner kleinen Welt die „Linkskoalition“ – gemeint ist damit die amtierende liberal dominierte Dreierkoalition. Auf deren Seite seien seiner Ansicht nach aber auch die Oppositionsparteien déi Lénk und CSV. Kartheiser alleine gegen die ganze Welt.

Warum die Familie „zerstört“ werden soll, in wessen Interesse das sein sollte, bleibt hierbei im Dunkeln. Er schwafelt dabei nur davon, dass man damit diffuse, nicht näher formulierte „Gleichheitsfantasien“ realisieren wolle. Was aber an der Gleichheit der Menschen – in diesem Fall besonders der Gleichheit vor dem Gesetz – schlecht sein soll, kann wohl nur ein besonders konservativer Geist erahnen, der noch von der „guten alten Zeit“ vor 1789 träumt.

Besonders dreist findet Kartheiser dabei das angebliche „Verbot“ einer homophoben und frauenfeindlichen Veranstaltung auf der Kinnekswiss am 2. Februar. Dies sei quasi der Beweis für die „schwule Weltverschwörung“ und deren „totalitäre“ Absichten. Dass das Verbot sich aber in erster Linie auf den vorgeschlagenen Ort und die angemeldete Art der Veranstaltung bezog, interessiert ihn hierbei wenig. Hauptsache „Diktatur!“ rufen.

Ein Verbot… das keins war

Fakt ist; die Veranstaltung wurde deswegen nicht genehmigt, weil die rechtskatholischen Veranstalter die Protestaktion wie eine private Veranstaltung aufziehen wollten; ein Familienpicknick mit Workshops, Glühwein und schwulen- und lesbenfeindlichen Parolen.

Auch war die Aktion bei der Anmeldung nicht eindeutig als Protest bezeichnet worden. Für solche Veranstaltungen ist aber dieser Park, eine der wenigen Grünflächen um die Innenstadt, nicht vorgesehen. Pech gehabt. Aber der rechtskatholische Mob wollte lieber, wie zuvor die Kollegen des Heiligen Rocks in Trier, den Rasen kaputttrampeln, als in der Innenstadt etwas öffentlichkeitswirksamer aufzutreten.

Besonders schlimm fand er aber, dass es eine Gegendemonstration geben sollte. Und das in einer Demokratie. Da sollte man doch seine Meinung kritiklos und ohne Widerspruch kundtun dürfen, oder? So versteht zumindest der rechtskonservative Abgeordnete „Meinungsfreiheit“. Und Gegendemonstranten und die „totalitäre Linksregierung“ machen ihm diese angeblich streitig. Trotzdem ist er weiter Abgeordneter. Trotzdem veröffentlicht er weiter ungestört eine Hasstirade nach der anderen.

Weg vom Sozialstaat, rein in die traditionelle Familie

Mit einer solchen Haltung zeigen die Partei, ihre Abgeordneten und besonders Fernand Kartheiser aber auch, was für eine Vision sie für die Gesellschaft vertreten. Dies wird besonders in Kombination mit der ADR-Sozial- und Wirtschaftspolitik deutlich: Wirtschaftliche Deregulierung, Sozialabbau, Sparpolitik und Steuerpopulismus gehen hier Hand in Hand mit der Forderung nach Alleinherrschaftsanspruch der traditionellen Familie. Der Staat soll sich zurückziehen und die Verantwortung wird an die staatlich anerkannten Familien delegiert.

Dies geschieht am besten, wenn dabei traditionelle, sich reproduzierende Familien mit möglichst vielen Kindern bevorzugt werden. Wenn dann das garantierte Mindesteinkommen RMG gekürzt wird, wie auch die ADR dies in ihrem Wahlprogramm, hinter geschicktem Politikersprech versteckt, forderte, und wieder eine sogenannte „Rentenreform“ (de facto eine Kürzung der Rentenansprüche) kommt, verlieren die Betroffenen ihre persönliche Autonomie endgültig und sind auf die Hilfe ihrer traditionellen Familie angewiesen.

Damit führt die rigide Haltung der rechtskonservativen Partei in Sachen Familienpolitik also, neben der offenkundigen Diskriminierung anderer Familienmodelle, zwangsläufig, Schritt für Schritt, zurück in eine Ära, als der Sozialstaat allenfalls rudimentär vorhanden war und Familien möglichst groß sein sollten, damit die Eltern auch im Alter versorgt sein würden. Die ADR will, wenn sie ihre eigene Logik fortführt, also, ob ihre Mitglieder sich dessen bewusst sind oder nicht, hinter den Sozialstaat zurück in eine Gesellschaft, in der besonders Arme und Mitglieder der unteren Mittelschicht sich nicht auf gesamtgesellschaftliche Sicherungsmechanismen verlassen könnten, sondern gezwungen wären, ihre Familienplanung der eigenen Selbsterhaltungslogik zu unterwerfen, anstatt diese frei zu gestalten. Gesellschaftliche Solidarität sucht man hier vergebens und stößt stattdessen auf archaisch anmutenden familiären Paternalismus.

Politique

05-Fév-2014 Par

Arcelor-Mittal: un goût amer….

L'accord sur la nouvelle convention collective chez Arcelor-Mittal laisse un arrière-goût amer. Le militant et syndicaliste John Rossi nous fait part de son appréciation.

Arcelor-Mittal: un goût amer….

Une contribution de John Rossi

Pour les militants de la gauche politique, un résultat à connotation négative dans des négociations entre syndicats et patronat est toujours frustrant et critiquable. Les questions se bousculent. Les revendications étaient-elles appropriées? Le syndicat a-t-il tout fait pour mobiliser ses membres? Les compromis et résultats acceptés sont-ils à la hauteur de la situation personnelle et politique actuelle? Le pourcentage nécessaire au déclenchement d’une éventuelle grève (75 % chez l´OGBL) ne doit-il pas être revu à la baisse? Les militants et membres ont-ils assez fortement montré leur soutien à  leur syndicat dans les actions et manifestations précédant les négociations?

Beaucoup de questions qui seront discutées et commentées dans les prochains jours et semaines. Le goût amer perdurera encore un certain temps. Ce qui vaut aussi pour le résultat final de la nouvelle convention collective signée entre l´OGBL et Mittal, le LCGB (minoritaire) s´étant abstenu de signer ces résultats.

De recul en recul, faut-il perdre espoir?

Ce résultat final, décevant pour les uns, réaliste pour les autres, démontre que des négociations et  acquis sociaux «positifs» réalisés de par le passé ne sont jamais à l´abri et doivent toujours être défendus à nouveau.

Et puis ne doit-on pas voir dans ce résultat une première influence de notre nouveau gouvernement qui a promis de rétablir une certaine confiance entre syndicats et patronat, donc de remettre en route notre fameux «modèle luxembourgeois»?

La sidérurgie luxembourgeoise rétrécit comme une peau de chagrin. Le bradage de notre sidérurgie par notre élite politique CSV-LSAP ces dernières années (un ancien ministre fait toujours partie du conseil d´administration) et celui qui s’opère dans les bassins miniers de la Grande-Région et au-delà, ne seront pas sans conséquences. Une forte solidarité syndicale interrégionale restera donc de nécessaire. A nous tous, gens de gauche, à soutenir cette solidarité d´un œil très critique !

Politique

05-Fév-2014 Par

Turbulenzen um die Cargolux

Kommt es zu einer erneuerten Notlandung der Cargolux? Für Justin Turpel geht die neue Regierung weder transparenter noch demokratischer mit der Zukunft der Frachtgesellschaft um, als die vorherige.

Turbulenzen um die Cargolux

 

Paul Helminger und François Bausch sind sich (wieder einmal) einig: es soll nicht (mehr) öffentlich über die künftige Ausrichtung der Cargolux gesprochen werden, weder in der Presse,  noch in der Abgeordnetenkammer. Helminger lässt verbreiten, jede weitere Diskussion über die Meinungsverschiedenheiten zur Orientierung der Cargolux sei zu unterlassen, da schädlich für die Suche nach neuen Managern.

Wieso zwei von vier Managern abdankten, und weswegen überhaupt erst neue Manager gebraucht werden, auch darüber soll nicht gesprochen werden… Und Bausch fügt hinzu, der Staat habe sich auf die Suche nach einem neuen Investor beschränkt, dies sei nun getan und alles andere wären Interna einer kommerziellen Gesellschaft, aus denen das Parlament sich rauszuhalten hätte. Basta! Dem „Basta!“ des Transportministers schließen sich die Abgeordneten von LSAP, DP und déi Gréng an.

Transparenz, adieu!

Tiefgreifende Bedenken von Seiten des Managements, der Personalvertretung sowie externer Spezialisten, sowohl in Bezug auf den Deal mit den Chinesen der Provinz Hanan, als auch die künftige Ausrichtung der Cargo-Gesellschaft in Luxemburg und Europa angehend, sollen unter den Teppich gekehrt werden. Und dies, obschon es sich dabei um wesentliche, für die Zukunft der Cargolux entscheidende Fragen handelt. Uns allerdings – ebenso wie den Gewerkschaften und dem Personal – sind diese Fragen genau so wenig egal, wie diejenigen, die den Katar-Deal der vorigen Regierung betrafen. Immerhin beschäftigt Cargolux über 1.200 Menschen und stellt eine Schlüsselindustrie in Luxemburg dar.

Bekanntlich hatte die vorige Regierung nach dem Katar-Debakel die chinesische HNCA mit ins Boot genommen und dieser 35 % der Aktien angeboten, wobei mit den Chinesen vereinbart worden war in Zhengzhou in der Provinz Hanan ein zweites Standbein von Cargolux aufzubauen („Double-Hub“). Doch genau diese Zusammenarbeit mit den Chinesen, so wie sie im „commercial agreement“ zwischen HNCA und Cargolux, unter Federführung der neuen Regierung, vereinbart wurde, lasse vieles im Unklaren, monieren die Experten.

„Ein sehr einseitiger Deal“

Der Deal beinhalte vor allem Pflichten für die Cargolux gegenüber China und Rechte der HNCA gegenüber Cargolux, während dies umgekehrt weniger klar sei. So beispielsweise die Zurverfügungstellung von 6 Fliegern für den chinesischen Standort, immerhin ein Drittel der gesamten Flotte von Cargolux. Auch die Bedingungen einer gemeinsamen Gesellschaft, einer  „joint venture“ in Zhengzhou, wirft ungelöste Probleme auf, wie beispielsweise die Klausel, dass Cargolux der neuen Gesellschaft vor Ort fachlich kompetente Manager zur Verfügung stellen soll (die dann in Luxemburg fehlen werden).

Die Experten der Salariatskammer weisen zudem auf eine ganze Reihe juristischer Unklarheiten im Deal der Cargolux mit den Chinesen hin, die allesamt darauf hinauslaufen, dass dies „ein sehr einseitiger Deal“ sei. Zudem könnten die Chinesen sich jederzeit aus dem Cargolux-Deal zurückziehen. Auch fragt die Salariatskammer, was der eigentliche Gewinn dieses „Double-Hub“-Abkommens für den Cargolux-Standort Europa und Luxemburg sei und wie die Zukunft der Frachtgesellschaft hier aussehen soll.

Zweifeln ist verboten

Dass all diese Fragen und Einwände mehr als berechtigt sind, davon zeugt selbst der Abschlussbericht des Experten Robert Schaus, der von den Koalitionspartnern DP, LSAP und Gréng mit einer Bewertung des Deals beauftragte worden war. Dieser schreibt im „Executive Summary“ (von uns übersetzt): „Das Unternehmen birgt, aus Sicht der Cargolux, Kosten und Risiken. Die Flüge nach Zhengzhou können Verluste erbringen – dies hängt in einem starken Maße von der Entwicklung der Luftfracht ab.

Der Transfer von Know-how nach China bedeutet Ausfallzeit und Einsatz von erfahrenen Mitarbeitern. Schliesslich verlangt der Aufbau einer Fluggesellschaft und einer Unterhalt-, Reparatur- und Betriebsplattform in China entweder Geld oder Überführung von Kapital, oder die Abgabe der Kontrolle an die chinesischen Partner.“

und Kritiker sollen den Mund halten!

Trotz aller Risiken sieht Schaus – von dem inzwischen bekannt ist, dass er sich selbst für den Posten des Generalmanagers interessiert und deshalb keineswegs unvoreingenommen und neutral an die Sache herangegangen ist – im Zusammenschluss mit den Chinesen insgesamt mehr Vorteile als Nachteile… Auch die Argumente von Schaus gegenüber einer sogenannten „Stand-alone“-Lösung für die Cargolux – ohne Verkauf der 35 % Aktien, die der Staat nach dem Katar-Debakel zurückgekauft hat – lesen sich ebenso voreingenommen und müssten unbedingt hinterfragt werden (siehe dazu auch den Beitrag von Egide Thein „Cargolux: Comment jouer une mauvaise main?“ auf seinem Blog)

Um die Risiken des Deals mit den Chinesen abzuwägen und gegebenenfalls die notwendigen Kurskorrekturen zu ermöglichen, und um die strategische Ausrichtung der Cargo-Gesellschaft in Luxemburg und Europa zu besprechen, habe ich als Abgeordneter vorgeschlagen, beide Themen  in der zuständigen Kommission der Abgeordnetenkammer zu besprechen, gemeinsam mit den Experten der Salariatskammer und mit Nachhaltigkeitsminister François Bausch.

Wenn die Dreier-Koalition von der CSV lernt

Dieser Vorschlag wurde von Transportminister Bausch – mit Unterstützung der Abgeordneten von DP, LSAP und déi Gréng – abgeschmettert, mit dem Argument, es sei alles klar und was zu klären gewesen sei, wäre bereits in der Kommissionssitzung vom 16. Dezember 2013 besprochen worden. Diese Argumentation erinnert fatal an diejenige der CSV im Zusammenhang mit dem Katar-Debakel.

Am besagtem 16. Dezember – genauso wie bei vorhergehenden Kommissionsitzungen über den Katar-Deal – waren viele wichtige Informationen noch nicht bekannt, die ernsthafte Fragen aufwerfen. Auch wenn der China-Deal nicht identisch ist mit dem  Katar-Debakel, so wäre es im Interesse aller – des Staates, der Gesellschaft und des Personals – die aufgeworfenen Fragen auch im Parlament zu diskutieren.

„Augen zu und durch …“

Der neue Transportminister, ebenso wie die Regierungsparteien, sehen dies anders; für sie gilt nunmehr: „Augen zu und durch“! Sie wollen sich nicht durch Fragen und Einwände von Managern, Personalvertretern, Juristen und Wirtschaftsexperten der Salariatskammer, und schon gar nicht von linken Oppositionspolitikern, in die Suppe spucken lassen! Wo kämen wir da denn hin, wenn die Abgeordnetenkammer über die Ausrichtung der Betriebe mitreden will, an denen der Staat (maßgeblich) beteiligt ist!

Der erklärte Kandidat der LSAP für den Posten des Parteivorsitzenden, ging sogar so weit zu fragen, wie hoch der Schaden sei, für den die Abgeordnetenkammer aufkommen müsste, falls sie öffentlich über die Ausrichtung dieser Betriebe diskutieren würde ?! Und wie hoch – möchten wir hingegen wissen – ist denn der Schaden, der entstanden wäre, wenn die Abgeordnetenkammer das Katar-Debakel nicht gestoppt hätte?!

Keine Sternstunde parlamentarischer Emanzipation

Dass die Zukunft der Cargolux in der Abgeordnetenkammer besprochen werden muss, liegt auf der Hand. Dabei soll es um die strategische Ausrichtung gehen und nicht um kommerzielle Details, wie uns unterstellt wird.

Dies dürfte umso nötiger sein, wie sich die neue Parlamentsmehrheit Transparenz und Neuanfang auf ihre Fahnen geschrieben hat. Noch am Tage vor der Kommissionssitzung, bei der mein Antrag auf die Diskussion über die Probleme mit der Ausrichtung des Cargolux-Deals in China und der strategischen Optionen für Europa und Luxemburg auf der Tagesordnung stand, hatte der Präsident der Abgeordnetenkammer, Mars di Bartolomeo, beim Neujahrempfang der Salariatskammer hervorgehoben, wie wichtig es sei, dass Parlament und Regierung auf  Augenhöhe miteinander diskutierten  und weshalb die Abgeordnetenkammer gerne bereit sei immer wieder auf die Expertise und die Experten der Salariatskammer zurückzugreifen,… um am Tage darauf einen Kniefall vor der Regierung zu machen und auf Bauschs „basta!“ hin auf jede weitere Diskussion über die Cargolux zu verzichten. Uns dünkt, der Neuanfang besteht nur darin, dass Grüne- und DP-Minister sich jetzt wie CSV-Minister vorkommen… und benehmen!

Politique

04-Fév-2014 Par

Differdingen: Zwischen Arroganz und Obsession

Was war los in Differdingen? Eine Einschätzung von Gary Diederich, Gemeinderat von déi Lénk in der turbulenten Eisenmetropole.

Differdingen: Zwischen Arroganz und Obsession

 

Die Differdinger DP-déi Gréng Koalition ist nicht aus politischen Gründen gescheitert, sondern an fehlenden zwischenmenschlichen Qualitäten sowie der unbewussten Vermischung von persönlichen und politischen Ambitionen. Die Neurose einer Familie (mindestens von drei Mitgliedern) ist sowohl verantwortlich für den Aufstieg wie jetzt für den Abstieg der Differdinger DP.

Letzter Beweis dafür hat Fränz Meisch am 31. Januar anläßlich der Eröffnung des neuen Differdinger Kulturzentrums geliefert. Als Gemeindebediensteter nutzte er diese Rede, um mit so manchem politisch abzurechnen und gleichzeitig die Kernbotschaften der Meisch-Vision des Strukturwandels von Differdingen zu kommunizieren. Er war der letzte der sogenannten Meisch-Dynastie, der legitimiert war, an dem Abend eine Rede zu halten, also hat er auch ohne politisches Mandat Politik betrieben.

Wenn die Familie sich einm(e)ischt…

Mit Aussagen wie „es hat lange Jahre, von 2007 bis heute gebraucht, um Differdingen auf die politische Landkarte zu bekommen“ und „mit dem ‘Aalt Stadhaus’ und dem vor einer Woche eröffneten Aquasud, hat Differdingen jetzt endlich das was es verdient – und damit meine ich nicht die Politik!“, um dann seinen Bruder und Minister direkt noch auf ein wichtiges Puzzlestück des von der Meisch-Familie erwünschten Strukturwandels persönlich anzusprechen „es fehlt nur noch das Lyzeum, nicht wahr Herr Minister“.

Wie kann es dazu kommen, dass ein Chef eines Gemeindedienstes anläßlich der Eröffnung eines 15 Millionen teuren Kulturzentrums (3,5 Millionen mehr als geplant) seinen Schöffenrat als unwürdig für die Stadt erklärt? Wie kam es dazu, dass Jean Lorgé (DP) kurz vor Abschluss von zwei Großprojekten demissioniert und dabei den ganzen Schöffenrat, sich selbst inklusive, scharf kritisiert? Wie kam es dazu, dass Michel Braquet, nach seinem Wechsel von der LSAP zur DP, den Schöffenrat nicht wählt und auch demissioniert?

Claude Meisch und die Wüste

Wie kam es dazu, dass hinter Claude Meisch gähnende Leere herrschte? Das alles müssen sich Marcel, Fränz und Claude Meisch wohl selbst zuschreiben, oder besser, ihrer Arroganz und Obsession, welche den einen oder anderen von Ihnen in so manchen Situationen einfach blind gemacht haben. Die rezenten Reden, wie die Gemeinderatsantrittsrede von Marcel Meisch oder die erwähnte Eröffnungsrede von Fränz Meisch, aber auch so manche Leitartikel von Letzterem und von seinem Bruder Claude Meisch offenbaren nach einer Analyse: Diese Familie hat sich der Arbeit, vor allem für den Strukturwandel von Differdingen, verschrieben und dies auf eine solch obsessive Art und Weise, dass Kritiken, abweichende Meinungen und vor allem Handlungen, nicht erlaubt waren und diesen mit Drohungen und Erpressungen begegnet wurde.

Zu einer solchen Erpressung kam es, als der heutige Erziehungsminister Claude Meisch den damaligen DP-Gemeinderat Braquet im Gemeinderat rhetorisch-drohend fragte: „…und was kostet das Stolpersteine Projekt?“ Braquet hatte zuvor angekündigt gegen die Konvention mit der Harmonie Municipale Differdange, einem seit Jahrzehnten von der Meisch-Familie maßgeblich geführten Verein, zu stimmen. Das Stolpersteine-Projekt liegt Braquet sehr am Herzen und ist von ihm initiiert worden, die mitschwingende Drohung lautete: „Stimmst du die Konvention nicht, werde ich das Stolpersteine Projekt nicht finanzieren“. Der Gang der DP in die Opposition war nicht das erste Symptom dieser Familienneurose (und mangelnder Courage von aktuellen Differdinger DP Mitgliedern): Zahlreich sind in den letzten 12 Jahren die DP-AbzüglerInnen in Differdingen und bei den letzten zwei Wahlgänge hat Claude Meisch immer mehr Stimmen eingebüßt.

Wie Du mir, so ich Dir

Das traurige an diesem ganzen Theater (Claude Meisch selbst hat während einer Gemeinderatssitzung vorgeschlagen, die Sitzungen auf die Bühne des Kulturzentrums zu verlegen) ist, dass es die wirkliche politische Debatte verhindert, denn alle beschäftigen sich mit der Besetzung der Rollen statt mit dem Drehbuch. Der sogenannte Differdinger Strukturwandel wird nicht diskutiert. Er erfährt jetzt mit der neuen Koalition einige Kursänderungen aber mit Traversini als Bürgermeister „geht Differdingen nicht zurück“, denn er kündigt Kontinuität an. Aber wohin geht Differdingen? Die ehemaligen Partner behaupten noch heute die gleiche Vision von Differdingen zu haben. Welcher Strukturwandel soll das sein und vor allem „wie?“ soll er bewerkstelligt werden? Was verbirgt sich hinter dieser Mantra der letzten 12 Jahre in Differdingen?

Das Politiklexikon von Schubert und Klaus/Martina Klein definiert Strukturwandel wie folgt:

„Allg.: S. bezeichnet eingetretene Veränderungen oder angestrebte Anpassungen, die nicht nur äußerlich sichtbar sind oder in Details umgesetzt werden, sondern grundsätzlicher Natur sind, d. h. völlig neue Beziehungen (zwischen den einzelnen Elementen) herstellen oder eine völlig neue Ordnung verlangen. 
Spez.: Der Begriff wird vorwiegend im wirtschaftlichen Sinne verwendet und bedeutet hier, dass sich a) die bisherigen Beziehungen innerhalb der einzelnen Wirtschaftsbranchen (sektoraler S.) bzw. innerhalb einzelner Regionen (regionaler S.) drastisch ändern oder b) dass sich das Verhältnis zwischen eingesetztem Kapital (Maschinen, Automaten, Robotern) und notwendiger menschlicher Arbeitskraft drastisch ändert.“

Der zweite inflationär benutzte Begriff in Differdingen ist: soziale Mixität. Meist ist damit gemeint, in arme Viertel besser Verdienende anzusiedeln, aber nie andersherum. Es stinkt nach Gentrifizierung, es stinkt nach dem Motto: „Arme und Kleinverdiener raus, Türen groß auf für die Mittelschicht“. Es gilt über diese Vision zu diskutieren und nicht über auswechselbare politische Konstellationen. Vor allem muss es das Ziel emanzipatorischer Politik sein möglichst viele BürgerInnen zu Akteuren in diesem gesellschaftlichen Prozess zu machen und nicht über die essentiellen Bestandteile der Gesellschaft, den Menschen, hinweg Strukturen im Turbo zu verändern.